Edito général
Croire en s(oie)
 
Vous pensiez que votre célébrité préférée avait disparu pendant l’été ?
Invisible et silencieuse, il est vrai qu’elle n’était guère aguicheuse.
Plus le moindre cacardement pour la réveiller…
Oh ! L’Oie nous a bien manqué !
Mais comprenez-la, toutes ses vieilles canes envolées, 
L’Oie se sentait bien seule à la rentrée. 
 
Mais hors de question pour l’Oie de succomber à son désarroie,
Des petits oisillons se sont greffés à son convoie !
Nouvelle famille de cœur, dans la Basse-Cour une fois encore,
S’agitaient et se retrouvaient, oies, cygnes, canards et espèces apparentées. 
Métaphore, allégorie, anaphore, métonymie, antonomase et périphrase, 
Les mots s'entrechoquent et s'emmêlent dans le bec de nos anatidés. 
Mais le dur labeur vient de débuter, l’Oie ne peut se reposer. 
Accompagnée de sa nouvelle couvée, le ciel semble dégagé.  
 
Riche de nouveaux amis, l’Oie se sent pousser d’autres ailes ;
A la flambée des prix, elle prend les milliardaires comme modèles. 
Se pavanant en jet privé, son budget part pourtant en fumée !
Elle devra bientôt partir en exil, mais l’Oie reste habile ; 
Elle sait toujours où aller…
 
Voyage fou, bagages légers, l’Oie reste intriguée par l’humanité. 
Elle survole les foules, la houle et les marées, à la conquête de la vérité.
De l’Amérique à la Corée, ce sont les femmes qui l’ont marquée. 
Résilientes face à l’injustice ou bien révoltées, 
Jamais sans voix, sans jamais abandonner. 
Encouragé par ces jolies pensées, notre oiseau retourne dans sa contrée. 
 
C’est vrai qu’elle revient de loin car l’Oie ne chôme point.
Elle s’est envolée dans des contrées éloignées ces dernières années,
Elle a traversé le chaleur des déserts et les tempêtes de neige des pays nordiques,
Et toute imprégnée de ses découvertes linguistiques,
Asie, Afrique et Europe orientale, à chaque coup d’ailes,
Rien ne semblait l’arrêter. 
Pourtant, l’Oie est fatiguée et pour se ressourcer,
Elle est retournée à la campagne pour y faire son nid.
Mais dans la Basse-cour voisine des élections se préparent,
Le ton monte, l’Oie risque d’avoir bien du mal à se reposer dans cette cacophonie…
 
Cher lecteur, chère lectrice,
L’Oie te remercie pour ton éternel soutien.
Reste à l'affût, car son histoire ne fait que commencer,
Et chaque plume de cette épopée compte grâce à toi, 
Fidèle compagnon de lecture.